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113 éléments trouvés pour «  »

  • Adieu, Christophe Dominici

    Quelle tristesse ! Christophe DOMINICI, joueur exceptionnel avec ses débordements et ses gestes entrés dans la légende, est mort. C'était un honneur de le croiser dans les rues de Boulogne-Billancourt, sa ville depuis de nombreuses années. Pensées à sa femme et à ses enfants. Photo @FranceRugby

  • La malédiction de l'Île Seguin

    À contre-courant des mutations économiques entamées bien avant la crise liée au covid-19, la majorité municipale s'apprête à construire un quartier d'affaires sur l'Ile Seguin avec, comme projet sous-jacent, l'objectif de concentrer l'activité économique de Boulogne-Billancourt dans un seul quartier. Retrouvez nos propositions pour avancer sur le dossier de l'Ile Seguin en cliquant ici et la tribune de Caroline Pajot parue dans le BBI en cliquant ici. Voici les extraits de mon livre Pour Boulogne-Billancourt, publié le 20 novembre 2019, qui traitent de l'Ile Seguin : LA MALÉDICTION DE L'ÎLE SEGUIN L’Île Seguin a été le plus grand échec de Boulogne-Billancourt au cours des 30 dernières années. Annoncée le soir du 20 novembre 1989, la fermeture des ateliers Renault s’est produite en 1992, année de ma naissance, avec la sortie de la dernière SuperCinq Société. J’ai le souvenir de ces grandes usines délabrées, attendant d’être rasées. Aujourd’hui, l’Île désespère de voir la fin de son chantier et le début d’une nouvelle ère grâce à une reconversion complète. Trop de projets ont été adoptés, budgétisés, contestés pour être finalement annulés. À croire que le renouveau de l’Île Seguin est une histoire sans fin, empreinte de malédiction. Cette Île a en effet connu des revers de fortune, à l’image d’Armand Seguin, le grand tanneur chassé par Napoléon, et Louis Renault, l’empereur de Billancourt déchu à la Libération. Pourtant, après le départ fracassant de François Pinault et de sa fondation d’art contemporain en 2005, un nouveau projet pour l’Île avait été adopté. Porté par Jean-Pierre Fourcade et Pierre-Mathieu Duhamel, il visait notamment à édifier un grand campus de l’American University of Paris avec une résidence étudiante. Ce pôle universitaire d’excellence permettait d’offrir à l’Île Seguin, et donc à la ville de Boulogne-Billancourt, un rayonnement international bâti sur une dualité culturelle et scientifique. Malgré le dépôt de plusieurs permis de construire et l’imminence de la pose des premières pierres, le projet a été annulé, sans alternative viable, par Pierre- Christophe Baguet. Lors de l’élection municipale de 2008, ma première en tant que militant, j’ai défendu l’idée d’une réduction de l’espace constructible sur l’Île Seguin avec l’objectif de passer de 170 000 m2 à 110 000 m2. Les Boulonnais partageaient ce point inscrit dans le programme électoral du candidat Baguet. Mais, après avoir annulé le projet porté par l’équipe précédente, le maire Baguet est rapidement revenu sur sa promesse. Il en a présenté un 3 fois supérieur en mètres carrés constructibles, comportant 5 tours de plus de 120 mètres de haut (soit deux fois la Tour TF1) ainsi qu’un intrigant « jardin couvert sous verrière » au pied de ces buildings. Face à l’exaspération des Boulonnais, 3 nouveaux projets ont été proposés lors d’une votation en novembre 2012. 17 547 Boulonnais en ont choisi un... qui n’a finalement pas été retenu ! LES PROMESSES DES POINTES Aujourd’hui, seules les extrémités de l’Île Seguin sont une réussite. À la pointe aval, le département des Hauts-de-Seine a confié, en 2016, la réalisation d’une salle de concerts aux architectes associés Shigeru Ban, lauréat du prix Pritzker 2014, et Jean de Gastines. Ils ont créé la Seine Musicale, ce magnifique ouvrage d’art qui a transformé la perspective du pont de Sèvres. Nouvelle cité de la musique, elle a réussi, en seulement deux ans, à trouver une place au milieu des autres salles de spectacle franciliennes. Les concerts de Bob Dylan, Sting, Natalie Dessay et Ibrahim Maalouf sont, parmi beaucoup d’autres, représentatifs de l’éclectisme musical et du renouveau culturel qu’elle offre à Boulogne-Billancourt. La dimension internationale de la Seine Musicale dépasse le cadre culturel. Le 12 décembre 2017, l’Île Seguin a reçu le One Planet Summit où se sont réunis plus de 4 000 personnes dont une cinquantaine de chefs d’État. De nouveaux engagements ont été contractés dans le prolongement des accords de Paris sur le climat. Comme un symbole, l’Île Seguin semble définitivement tourner la page de l’ère industrielle grâce à la question environnementale et à la lutte contre le réchauffement climatique. À la pointe amont, un pôle culturel sera livré en 2023. Imaginé par Laurent Dumas et le groupe Emerige, ce projet comprend une fondation d’art contemporain, un cinéma Pathé, un hôtel, des commerces et des restaurants. La programmation culturelle sera dirigée par Jérôme Sans, co-fondateur du Palais de Tokyo à Paris. L’attrait de ce pôle culturel exige, pour reprendre les mots de François Pinault, « un voisinage de qualité et des accès performants ». Je m’engage à y veiller, pour que l’Île Seguin conjugue, enfin, son rayonnement international fort avec son ambition d’offrir aux Boulonnais un espace de culture, de loisirs, de sports et de détente. VERS UN IMMENSE GÂCHIS AU COEUR DE L'ÎLE Le cœur de l’Île Seguin reste vide. Un accord entre élus et associations a dû être négocié devant le président du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise fin 2018. Il prévoit une surface maximum constructible de 230 000 m2, une tour de 96 mètres de hauteur ainsi que la création d’un parc de 15000m2. Début 2019, Vincent Bolloré comptait toujours y installer le siège social de son entreprise. Mais le milliardaire a finalement fait marche arrière et demandé à la ville le remboursement des 70 millions d’euros versés. L’histoire se répète. À la fin de l’été, le journal Le Parisien révélait qu’une nouvelle promesse de vente du cœur de l’Île avait été signée le 12 août avec le consortium Développement Boulogne Seguin (DBS) formé par Hines, Icade et Vinci immobilier. Les promoteurs prévoient d’y construire 123 000 m2 de bureaux – s’ajoutant aux 16 000 m2 prévus en lisière de la fondation Emerige – et 6500 m2 de commerces. L’article nous apprend que les conditions de mise à l’achat imposent aux acquéreurs de déposer un permis de construire avant février 2020. Ils ont donc 6 mois pour proposer un nouvel avenir au cœur de l’Île Seguin ou pour partir. Faut-il craindre que les acquéreurs se rétractent et que le cœur de l’Île Seguin se retrouve, une nouvelle fois, sans destin ? Je ne le crois pas. L’Île Seguin, avec son attractivité exceptionnelle, est une formidable aubaine pour tout promoteur qui souhaiterait valoriser son talent et profiter d’un rayonnement international à moindres coûts. Or construire des bureaux durables et écoresponsables, DBS sait faire. Leurs réalisations sur l’éco-quartier du Trapèze le prouvent, et le projet envisagé pour le centre de l’Île n’apparaît guère plus exigeant. Il s’agit même d’une réplique du Trapèze allégée des contraintes du logement et de l’organisation des services publics comme les crèches et les écoles. Devons-nous nous contenter d’un destin si commun ? Non. C’est une certitude, le projet envisagé manque cruellement d’ambition pour Boulogne-Billancourt. CONSTRUIRE 123 000M2 DE BUREAUX AU COEUR DE L'ÎLE SEGUIN EST UN NON-SENS ÉCONOMIQUE Depuis plus de 40 ans, une logique concurrentielle entre les quartiers d’affaires de l’Ouest Parisien a conduit à une croissance de l’espace de bureaux pour répondre aux besoins d’emploi du secteur tertiaire. La Défense, Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt ont connu un fort développement économique grâce à l’implantation de grands groupes. Le projet de construction de 123 000 m2 de bureaux sur l’Île Seguin prouve que la municipalité sortante reste attachée à ce raisonnement qui est pourtant à contre-courant des mutations en cours : le besoin des entreprises évolue, notre façon de travailler aussi (Voir chapitre 3, Développer l’attractivité économique de la ville en s’adaptant aux mutations du travail, p. 111.). Le centre-ville est déjà confronté au problème de bureaux inoccupés, à tel point que les promoteurs immobiliers cherchent à les transformer en habitations. Pour rattraper ses erreurs de gestion depuis 2008, le maire sortant choisit donc la solution la plus simple à très court terme, mais la moins durable et la moins attractive pour Boulogne-Billancourt. Je propose de repenser le projet au cœur de l’Île pour en faire un authentique pôle culturel de dimension internationale, en substituant au projet de bureaux une Cité du XXe siècle, qui serait la toute première du genre en France. Une Île viable à long terme, y compris sur le plan financier, passe par une ambition renouvelée que je prétends porter avec fierté. MÊME SI JE GARDE L'ESPOIR QUE LA SUITE DES EXTRAITS DE MON LIVRE INSPIRE LA MAJORITÉ MUNICIPALE ACTUELLE, RETROUVEZ LES PROPOSITIONS QUE NOUS AVONS FAITES POUR AVANCER SUR LE PROJET SOUMIS À l'ENQUÊTE PUBLIQUE DE L'ÉTÉ 2020 EN CLIQUANT ICI VALORISER LE PATRIMOINE CULTUREL BOULONNAIS ET CRÉER UNE CITÉ DU XXEME SIÈCLE Le Musée des années 30, créé à l’initiative du docteur Albert Besançon en 1939, et dont les collections sont aujourd’hui installées dans l’espace Landowski depuis 1998, est un formidable outil de rayonnement culturel pour notre ville. Le style Art déco rassemble des collectionneurs du monde entier, séduit un large public, comme en témoigne le succès de l’exposition proposée par la Cité de l’architecture et du patrimoine (palais de Chaillot) en 2017. Du mobilier de Ruhlmann aux œuvres de Charlotte Perriand ou de Jean Prouvé, en passant par les œuvres de Paul Jouve, Maurice Denis, ou encore Zadkine, ce sont de grandes figures des arts du XXe siècle qui se dévoilent aux visiteurs. Qui le sait et le mesure aujourd’hui? Sans conservateur depuis plusieurs mois, sans projet ambitieux, cet équipement culturel majeur est aujourd’hui coupé des réseaux de spécialistes et, plus grave encore, de ses publics, notamment des Boulonnais. Pourtant, la société de l’entre-deux- guerres n’a rien d’inactuel. Bien au contraire, elle fait écho à notre époque. Tout comme nous vivons actuellement une période d’incertitudes faite de bouleversements politiques, sociaux et économiques, que nous ne maîtrisons pas, les années 20 et 30 ont constitué un moment de basculement au cœur du XXe siècle, le passage d’un monde ancien à un nouveau monde aux contours imprécis et aux périls certains. Congés payés, temps des colonies et des expositions universelles, crise économique, mise en cause des démocraties libérales et montée des totalitarismes : les sociétés européennes sont alors en plein doute mais aussi en pleine transformation. C’est un véritable musée de société sur le XXe siècle qui doit naturellement se construire en complément de la présentation des arts décoratifs et des modes de vie traduisant les innovations et la force créatrice de cette période. Ville de l’automobile, de l’aviation et du cinéma, territoire profondément marqué par les grands aménagements de la période pompidolienne que sont les voies sur berges et les résidences du Pont de Sèvres, Boulogne-Billancourt est fille des transformations du XXe siècle. Alors que l’Île Seguin sera bientôt desservie par la gare du Grand Paris Express, que l’axe de la Seine bénéficie d’équipements culturels de haut niveau dans le cadre du projet du département de la Vallée de la culture, nous devons envisager d’installer une cité du XXe siècle, ce patrimoine désormais commun, intégrant les collections du musée des années 30 dans un propos plus ample. Avec le concours de dispositifs numériques innovants – modèles 3D, espaces immersifs, cabinets de réalité augmentée –, à la manière de l’espace de 10 000 m2 ouvert à Mestre, à 20 minutes de Venise, avec le soutien d’acteurs privés et de fondations bancaires, ce projet pourrait montrer la fabrique de l’innovation au XXe siècle en France et en Europe : d’Étienne-Jules Marey et des frères Lumières à Internet, de l’aventure de Louis Renault au Concorde, des « munitionnettes » aux droits des femmes, de la « grande lueur à l’Est » à la société post-11 septembre 2001. Ouverte au monde, terre d’innovation et d’expérimentation, mieux inscrite dans les réseaux d’éducation et de formation des jeunes publics, notre ville pourrait ainsi jouer pleinement son rôle de porte d’entrée de la capitale en s’inscrivant dans un projet de territoire riche en musées et en institutions culturelles : de la Seine musicale à la cité de la céramique à Sèvres, du musée départemental Albert Kahn au futur musée du Grand Siècle dans la caserne Sully à Saint-Cloud. On ne peut se résoudre à construire une logique de destination, de nouvelles habitudes de promenade, sans proposer aux Boulonnaises et aux Boulonnais, aux habitants des communes voisines mais aussi aux visiteurs plus lointains qui le souhaitent, des équipements et des services inscrits dans les pratiques de la ville au XXe siècle. L’Île Seguin doit être l’Île des innovations aux portes de Paris. Lire aussi : Respecter la promesse du palais des sports sur l'Île Seguin

  • Il y a un an...

    C'était il y a un an, jour pour jour. Le début d'une aventure extraordinaire qui avait pour de départ, la publication de mon livre 'Pour Boulogne-Billancourt'. À la fin de mon discours, prononcé dans un de ces commerces essentiels à notre vie locale, il y a avait cette annonce de candidature, si importante, si engageante. Je n'oublierai jamais cet instant, au milieu de proches, d'engagés de longue date et de nouvelles têtes. Merci à mes 54 formidables colistiers, à nos militants qui nous ont portés et aux Boulonnais qui ont voté pour nous et placé notre liste en seconde position malgré le contexte sanitaire et l'abstention record. Vous le savez, l'aventure se poursuit quotidiennement avec cette immense fierté de servir les Boulonnaises et des Boulonnais. MERCI !

  • Respecter la promesse du palais omnisports sur l'Île Seguin

    [Extraits de mon livre, Pour Boulogne-Billancourt, publié le 20 novembre 2019 aux Editions Le Roi Lire] Extrait 1 : "Plutôt que d’acheter une équipe professionnelle qui n’a jamais rien partagé avec Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet aurait pu soutenir la professionnalisation d’une équipe de l’ACBB." La mairie ne doit pas être synonyme de verticalité et de contrainte pour les associations, mais de partenariat et de simplification. Nous devons permettre aux bénévoles de libérer du temps consacré à la paperasse pour accomplir les actions qui relèvent du cœur de leur engagement. Nous devons aussi rendre plus visible leur rôle dans la vie locale. Si l’ACBB n’est évidemment pas la seule association sportive de Boulogne-Billancourt, elle est, depuis 1943, le porte-drapeau du sport dans notre ville. Premier club omnisports de France avec ses 33 sections et près de 12 000 adhérents, l’ACBB est devenue une vraie marque qui fait la fierté de Boulogne-Billancourt. Mais, alors que les défis que le club et la mairie doivent relever sont encore nombreux (rénovation des équipements sportifs, gestion des créneaux, recherche de sponsors et de partenaires privés...) la municipalité sortante a décidé en catimini de s’offrir l’équipe professionnelle de basket de Levallois-Perret. Cette opération entre en totale contradiction avec la promesse électorale tenue jusqu’alors par le maire sortant, d’un soutien exclusif au sport amateur. Plutôt que d’acheter une équipe professionnelle qui n’a jamais rien partagé avec Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet aurait pu soutenir la professionnalisation d’une équipe de l’ACBB. Extrait 2 : Ce stade de 5 000 places devrait accueillir l’équipe professionnelle de basket de Levallois, les Metropolitans 92, et coûtera plus de 60 millions d’euros au contribuable Boulonnais. Le 26 septembre 2019, la construction d’un Palais des Sports dans le quartier du Trapèze a été officiellement annoncée par la majorité municipale sortante. Ce stade de 5 000 places devrait accueillir l’équipe professionnelle de basket de Levallois, les Metropolitans 92, et coûtera plus de 60 millions d’euros au contribuable Boulonnais. À l’occasion de ce rachat irrationnel, compulsif et dicté par une passion personnelle, Pierre-Christophe Baguet a abandonné son écharpe de maire pour remettre celle de fan de basket-ball. Mais, c’est une certitude, Boulogne-Billancourt a besoin d’un nouveau complexe omnisports. Les infrastructures existantes ne sont pas suffisantes pour répondre à la demande croissante des habitants et des clubs. L’absence d’espaces privatifs ou de prestations VIP pour les entreprises limite la recherche de fonds supplémentaires pour le sport Boulonnais. Un nouveau complexe libérerait des créneaux sur les autres équipements et permettrait de créer un grand club-house et des loges pour les partenaires financiers. Pour autant, je souhaite, comme cela était prévu dans le projet validé par les Boulonnaises et les Boulonnais en 2012 et en 2014 à l’occasion des élections municipales, que nous construisions ce stade sur l’Île Seguin. Cette dernière est un lieu bien plus approprié pour l’accueil d’événements ponctuels et la gestion des flux de personnes. En effet, se pose également le problème du stationnement en centre-ville des spectateurs levalloisiens qui utiliseront leurs voitures pour assister à un match. Avec le Grand Paris Express, les spectateurs de l’Ouest Parisien pourront directement accéder au pont de Sèvres et ainsi utiliser les transports en commun pour se rendre au palais omnisports à l’Île Seguin. Extrait n°3 : Comment a-t-il pu dénoncer la rénovation du site de Roland-Garros, comme relevant du « sport-business », alors qu’il est le premier à s’inscrire dans une logique purement mercantile en imposant aux Boulonnais le rachat de l’équipe professionnelle de basket de Levallois ? Je souhaite tourner la page d’une décennie d’opposition stérile et de combats judiciaires inefficaces. Quelle a été la finalité des recours déposés contre la rénovation du Stade Jean-Bouin, si ce n’est ralentir à grands frais un projet inéluctable et empêcher toute négociation permettant à l’ACBB rugby de conserver le Stade du Saut du Loup ? Car le nouveau Jean-Bouin est bel et bien sorti de terre, mais les enfants de l’école de rugby boulonnaise ont perdu leur stade et les effectifs du premier club amateur de France ont été divisés par deux. Aujourd’hui, l’ACBB rugby va mieux grâce à une équipe dirigeante motivée et aux nouveaux équipements du Stade Le Gallo. Par ailleurs, l’opposition du maire sortant a également été dogmatique. Comment a-t-il pu dénoncer la rénovation du site de Roland-Garros, comme relevant du « sport-business », alors qu’il est le premier à s’inscrire dans une logique purement mercantile en imposant aux Boulonnais le rachat de l’équipe professionnelle de basket de Levallois ? Je m’engage à être le maire d’un dialogue retrouvé avec Paris, dans une vraie logique de partenariat pour nous concentrer sur nos enjeux communs. Un dialogue exigeant, parfois direct, mais toujours constructif. Car il en va de l’intérêt de nos deux villes, et en premier lieu de l’intérêt des Boulonnaises et des Boulonnais.

  • Les antennes 5G à Boulogne-Billancourt

    Le réseau de téléphonie ultra-rapide 5G arrive à Boulogne-Billancourt ce mercredi 18 novembre 2020. Dans un premier temps, selon les données de l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR), seul l'opérateur Orange devrait activer ses neufs antennes installées sur le territoire de notre ville (voir adresses ci-dessous). Ces antennes ont déjà été utilisées par Orange pour réaliser des tests avant de lancer le déploiement de la 5G sur toute la France. À quoi sert la 5G ? Est-elle dangereuse pour la santé et pour l'environnement ? Retrouvez le dossier complet de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse sur : www.arcep.fr/nos-sujets/parlons-5g-toutes-vos-questions-sur-la-5g.html Adresses des antennes 5G (au 18 novembre 2020) à Boulogne-Billancourt : - Hôpital Ambroise Paré, 9 avenue Charles de Gaulle ; - 74 rue Escudier ; - 127 avenue Jean-Baptiste Clément ; - 40 rue de l'Est ; - 25 bis avenue André Morizet ; - 72/74 avenue Edouard Vaillant ; - 57 rue Marcel Dassault ; - 221 boulevard Jean Jaurès ; - 98 avenue du Général Leclerc. Adresses des antennes 5G (au 17 novembre 2020) proches de Boulogne-Billancourt : - Stade Roland Garros, 2 avenue Gordon Bennet 75116 Paris ; - 5-7 avenue du Général Sarrail 75116 Paris (Porte d'Auteuil) ; - 18/20 rue Troyon, 92310 Sèvres (Pont de Sèvres) ; - 1 rue Royale, 92210 Saint-Cloud (proche Pont de Saint-Cloud) ; - 80 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-Les-Moulineaux ; - 1 boulevard Garibaldi, 92130 Issy-Les-Moulineaux ; - 140 avenue de Verdun, 92130 Issy-Les-Moulineaux ; - 4 rue Vaugirard, 92130 Issy-Les-Moulineaux ; - 6 rue de Paris, 92190 Meudon. Cliquez sur le lien suivant pour découvrir l'emplacement de toutes les antennes installées sur le territoire de Boulogne-Billancourt, 2G/3G/4G/5G TV et radio : https://www.cartoradio.fr/index.html#/cartographie Stéphane Richard, PDG d'Orange, était l'invité de BFM Business le 6 novembre dernier. Il a livré de nombreuses informations sur le déploiement de la 5G en France et sur les investissements d'Orange. Il est aussi revenu sur l'impact de la crise sanitaire sur les réseaux mobiles et notre utilisation du téléphone : la durée des appels a doublé après l'annonce de reconfinement !

  • BFM TV : une épicerie solidaire dans une boulangerie à Boulogne-Billancourt

    Tous les soirs, la chaîne de télévision BFM Paris met en avant les initiatives positives dans la région Ile-de-France. Aujourd'hui, c'est Daniel Franco et ses équipes qui étaient à l'honneur. Le patron des boulangeries d'un passage à l'autre est très impliqué depuis le début de la crise sanitaire et économique. Grâce à lui, nous avions pu livrer 100kg de farine à l'association "Les Vendredis de l'Immac" alors que cette denrée précieuse avait disparu des rayons des supermarchés. Il a aussi créé un réseau d'entraide pour les professionnels qui rassemble déjà plus de 4000 membres. BFM Paris a mis a l'honneur l'épicerie solidaire qu'il a créé dans sa boulangerie du centre-ville. Voici le reportage :

  • Un acte altruiste et courageux

    Merci à Franck Andersen, célèbre rollerman de Boulogne-Billancourt, qui a permis d’arrêter l’auteur d’un vol à l’arraché dans le quartier de la rue de la Belle-feuille ! Alors que le voleur tentait de prendre la fuite, Franck a chaussé ses rollers pour le retrouver et le poursuivre jusqu’à l’intervention de la police dans le XVIème arrondissement. La victime, qui allait chercher sa petite fille à la sortie de l’école, a ainsi pu récupérer son collier volé et le délinquant, en situation irrégulière sur le sol français, a été jugé en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Nanterre et a été condamné à 6 mois de prison (info : La Gazette de La Défense) Notamment connu pour la mythique Rando Rollers qu’il organise chaque année à Boulogne-Billancourt, Franck Andersen a aussi repris du service avec sa société de livraison Roller Partner pour aider les commerçants Boulonnais depuis le début de la crise sanitaire. J'ai écrit au Maire de Boulogne-Billancourt pour que la Médaille de la Ville lui soit remise pour cet acte altruiste et courageux et pour tous les services que Franck Andersen a su mettre en place pour les Boulonnais depuis de nombreuses années.

  • Lettre à Monseigneur Rougé, évêque de Nanterre

    Quelques jours après l'attentat survenu au sein de la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice, j'ai souhaité écrire à Monseigneur Matthieu ROUGÉ, évêque de Nanterre, pour lui faire part de mon soutien et de l'émotion partagée de très nombreux Boulonnais. Boulogne-Billancourt, le 02 novembre 2020 Monseigneur, Une nouvelle fois, notre pays a été frappé en plein cœur par le terrorisme islamiste. Le 29 octobre, en la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice, Nadine DEVILLERS, Simone BARRETO SILVA et Vincent LOQUÈS ont été sauvagement assassinés parce qu’ils étaient français, parce qu’ils étaient catholiques, et parce qu’ils exerçaient librement le droit reconnu à tout citoyen de la République de pratiquer la religion de son choix ou de n’en pratiquer aucune. La France est meurtrie par cette nouvelle atteinte à ses principes les plus cardinaux. En tant qu’élu de Boulogne-Billancourt, je tenais à vous faire part de mon soutien et de l’émotion partagée de très nombreux boulonnais, de toutes confessions ou opinions personnelles. Cet acte odieux ne constitue pas uniquement une attaque envers la communauté catholique. Il nous affecte tous profondément car il porte atteinte de la manière la plus sanglante à la liberté de conscience et au respect des opinions. J’ai été touché par le message de paix et d’espérance que vous avez rendu public après ce drame. Au-delà de ces mots qui apaisent, ce nouvel attentat appelle de la part de chacun d’entre nous, et notamment de la part des décideurs publics, une réponse ferme et sans faille. L’État doit être aux côtés de tous les citoyens de notre pays pour protéger les lieux de culte et la liberté religieuse, qui, loin de s’opposer au principe de laïcité, en constitue une condition essentielle. Il appartient également à chaque croyant, quelle que soit sa religion, de faire résolument le choix de la République et de n’accepter aucune compromission. Face à la guerre qui nous est déclarée par l’islam radical, personne ne peut fermer les yeux et chacun est appelé à agir. Comptez sur ma détermination à œuvrer, à mon niveau, à la défense de nos principes et de nos libertés contre ceux qui voudraient nous soumettre à leur idéologie mortifère. Je vous prie de croire, Monseigneur, à l’expression de ma plus haute considération. Et, à titre plus personnel, soyez assuré de mes prières pour les victimes et leurs familles. Antoine de Jerphanion

  • Gouverner, c'est choisir

    Lors du conseil municipal du 1er octobre, nous avons proposé l'exonération des taxes sur toutes les terrasses des restaurants de Boulogne-Billancourt pendant un an. Cette aide de 600 000€ permettrait de soulager ce secteur d'activité essentiel à la vie de nos quartiers. Notre proposition a été refusée par les élus de la majorité qui ont préféré voter une subvention de 1 150 000€ pour l'équipe de basket Metropolitans 92 de Levallois ! « Gouverner, c’est choisir » disait Pierre Mendes-France. Nous avons choisi, pour notre part, le soutien aux entreprises et aux commerces durement atteints ; et non servir des intérêts étrangers aux Boulonnais.

  • Commerces de proximité : la fronde des Maires !

    Les commerçants de proximité, si essentiels à la vie de nos quartiers Boulonnais, connaissent les protocoles sanitaires qui s'imposent à leurs activités et savent les faire respecter dans leurs boutiques. Laissons-les travailler ! La fermeture administrative ne peut pas devenir un principe, elle doit rester une exception pour ceux qui ne respectent pas les règles ! Il revient à l'Etat et aux Maires, qui disposent d'armes juridiques suffisantes, de faire respecter le droit. Merci à l'association des Maires d'Ile-de-France pour sa tribune ce matin et à tous les Maires engagés sur le terrain et qui prennent des arrêtés visant à maintenir l'activité des "commerces non essentiels". Ces arrêtés permettent de gagner du temps même si, malheureusement, ils finiront sans doute par être annulés. Lire l'article de la Gazette des communes : Confinement et fermeture des commerces : la fronde des maires http://www.lagazettedescommunes.com/704417/confinement-et-fermeture-des-commerces-la-fronde-des-maires/

  • Demande de convocation du conseil municipal de Boulogne-Billancourt pour faire face à l'urgence

    Chers Boulonnais, Vous retrouverez ci-dessous le courrier envoyé ce jour au Maire de Boulogne-Billancourt afin qu'il convoque le conseil municipal de notre ville dans les meilleurs délais. Monsieur le Maire, À la suite de l’annonce par le Président de la République de nouvelles restrictions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, je vous demande de convoquer le conseil municipal de Boulogne-Billancourt dans les meilleurs délais. Une nouvelle fois, la situation économique des artisans, des commerçants de proximité, des associations Boulonnaises et des clubs sportifs, va se retrouver fortement atteinte. La Mairie de Boulogne-Billancourt doit donc réagir rapidement et vigoureusement pour soutenir ceux qui garantissent l’attractivité de notre ville et qui animent nos quartiers. Par ailleurs, ce conseil municipal extraordinaire devra permettre de connaître tous les dispositifs que la Ville entend mettre en œuvre pour lutter contre la propagation du virus. Dans ce contexte, nous ne pouvons pas attendre le prochain conseil municipal que vous avez fixé au 17 décembre 2020 ; le dernier ayant eu lieu il y a déjà un mois ! Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de ma parfaite considération. Antoine de Jerphanion

  • GPSO : questions sur les aides pour les commerçants indépendants

    Ce matin en commission, j'ai demandé des précisions sur le périmètre qui apparaît assez restreint des subventions aux commerces de proximité. Les commerces employant moins de 10 salariés et fermés du 1er avril au 30 avril 2020 peuvent prétendre à une aide de 2500€ maximum (voir image ci-dessous). La perte de chiffre d'affaires rentre-t-elle dans les critères d'attribution ou seule l'absence totale de chiffre d'affaires permet d'obtenir cette subvention ? Les commerces qui ont pu maintenir une activité (par exemple : livraison pour les restaurants ou activité tabac d'une brasserie) ont-ils droit à cette aide ? GPSO m'a répondu que les commerçants peuvent faire la demande et les services étudieront au cas par cas. J'ai insisté sur la nécessité d'être clair dès le départ : on ne peut pas demander aux commerçants de passer leur temps à remplir des dossiers administratifs alors qu'ils se battent pour sauver leurs entreprises ! GPSO et la CCI, partenaire de l'opération, vont donc apporter des précisions pour rendre ce dispositif plus clair et plus performant (il devait prendre fin le 31 octobre mais, face au nombre limité de commerçants ayant fait la demande, ce délai prolongé jusqu'au 15 décembre). Pour accéder au formulaire de demande de subvention, cliquez ici : www.seineouest.fr/seine-ouest-commerce

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