top of page
REUNION PUBLIQUE ANTOINE DE JERPHANION 2022 BOULOGNE BILLANCOURT.png

Mon parcours

En bref

  • Adjoint au Maire de Boulogne-Billancourt

  • Conseiller territorial de GPSO

  • Délégué Horizons, le parti d'Edouard Philippe

  • Cadre d'une entreprise boulonnaise du secteur de l'environnement

  • Enseignant en droit public à l'Université Paris Dauphine

  • Habitant du quartier Silly/Gallieni

  • 31 ans

  • Marathonien et passionné de sport

Boulonnais depuis toujours

J'ai 31 ans et j'habite à Boulogne-Billancourt depuis toujours.

Je vis dans le quartier Silly-Gallieni, avenue André Morizet. Géographiquement à l'ouest, ce quartier est finalement très central : comme un trait d'union entre Boulogne et Billancourt. Résidentiel, commerçant et patrimonial, j'y ai mes repères et mes habitudes. 

Mon engagement politique a commencé à l'âge de 13 ans. J'ai du mal à savoir précisément ce qui m'y a poussé.

Vouloir s'engager en politique, c'est prétendre qu'on peut agir sur le réel. Cette ambition excessive d'adolescent fut probablement l'un des moteurs de mon enthousiasme.

Comme tant de Boulonnais, j’aime ma ville. La politique est un moyen parmi d’autres de m'investir pour elle.

 

J’ai eu la chance d’être élevé dans une famille très impliquée dans le milieu associatif. Ma mère, par exemple, rend visite chaque semaine à des personnes âgées du quartier. Par ailleurs, elle est bénévole au siège d’une ONG à Paris. Mon père, en plus de son activité de médecin généraliste, aide différentes associations implantées à Boulogne-Billancourt.

Je crois que mes parents ont été la raison profonde de ma volonté de servir les Boulonnais.

"L'engagement politique est un marathon"

J’ai trouvé ma place dans le monde militant par mon travail de terrain. Les rendez-vous hebdomadaires au marché sont ceux qui m’ont le plus apporté. En outre, les vieilles histoires des militants m’ont permis de cerner les traditions politiques de la ville.

Les réunions publiques avec les responsables locaux étaient aussi très instructives. Ces rencontres étaient souvent organisées dans les mêmes lieux : des préaux d’école ou des restaurants. Les élus y présentaient leurs actions. Les Boulonnais donnaient leurs avis sans retenue ni calculs.

Je garde un souvenir très précis de la venue de Xavier Bertrand à Boulogne-Billancourt en pleine campagne présidentielle de 2007. Il était porte-parole de Nicolas Sarkozy et présentait le volet retraites du programme du candidat à l’École Escudier.

J’étais seul, au milieu d'une grande salle pleine à craquer.

Attentif, très concentré, j’ai compris que la politique demandait un réel travail de fond et que mon enthousiasme devait se marier avec de la technicité et de la pédagogie.

 

L’engagement politique est un marathon, une épreuve d’endurance à laquelle on ne survit que par le travail et la patience.

En 2007, je me suis engagé dans l'équipe de campagne de Nicolas SARKOZY à Boulogne-Billancourt, puis de Pierre-Christophe BAGUET pour l'élection législative qui suivait.

En 2008, je suis nommé responsable des jeunes UMP de Boulogne-Billancourt et doit assurer, un an plus tard, l'organisation local de la campagne pour les élections européennes. Ce travail n'intéressait pas, ou trop peu, mes aînés. À 17 ans, j'ai considéré cette charge comme un privilège, le point de départ de ma relation directe avec les Boulonnais sur le terrain politique. Pour autant, j’ai ressenti de la frustration en raison du décalage entre leurs attentes et la ligne du parti, auquel ils restaient, malgré tout, fidèles. Aujourd’hui, ce qui prime, c’est une personne porteuse d’un projet et d’une vision.

À l'Assemblée nationale

Les élections législatives de 2012 ont marqué une nouvelle étape de mon investissement dans la ville.

La guerre des droites, cette constante de la vie politique boulonnaise depuis 30 ans, a été ressuscitée de manière inattendue par le parachutage du candidat UMP, Claude Guéant. J’ai choisi de m’engager aux côtés de Thierry Solère.

 

Thierry Solère a remporté ces élections et m’a proposé d’être son assistant parlementaire, poste que j’ai accepté sans hésitation et avec enthousiasme. Quelle chance pour un étudiant en droit de 20 ans d’associer son cursus universitaire avec cette fonction politique !

Au palais Bourbon, je découvrais la fabrique de la loi, ses procédures et ses combines — les deux sont nombreuses, seule l’expérience vous permettra de les saisir. À l’Université, j’apprenais à manier le Droit, à en saisir l’esprit et à en dompter les exigences.

Certains jours, je retrouvais un ou deux étudiants-stagiaires dans la Bibliothèque de l’Assemblée nationale. Nous pouvions consulter tous les codes juridiques ainsi que les manuels et les précis, nécessaires à nos travaux. Ils étaient rangés dans les étagères d’une antichambre peu fréquentée de la Bibliothèque, face à la porte d’entrée. Nous préférions nous installer dans la grande salle, sous le magnifique plafond peint par Eugène Delacroix. Nous ne parlions pas, ou presque, subjugués par ce décor sublime, cette atmosphère chargée d’Histoire, et des ombres des députés Hugo, Tocqueville, Jaurès…

La Bibliothèque était ma pièce préférée du palais Bourbon. Je repense souvent à ces moments d’études si uniques, et à toutes les fois où j’ai pu la faire découvrir aux visiteurs de tous âges venus de Boulogne-Billancourt, leur dévoiler ses secrets et ses grands trésors. Je partageais leur émerveillement devant ce joyau de la République. J’étais si chanceux ! Quelle fierté je ressentais alors !

La salle des Séances est la pièce la plus célèbre de l’Assemblée nationale. Elle est aussi la plus impressionnante, bien que plus petite qu’elle n’y paraît à la télévision. Levez les yeux et vous verrez la verrière et ses lumières artificielles qui préservent le même éclairage pendant toute la durée d’un débat, de jour comme de nuit !

L’Hémicycle a participé à tous les moments de l’Histoire de France depuis le Conseil des Cinq-Cents qui l’a inauguré. C’est ici que la guerre de 1914 a été déclarée et que la paix fut proclamée en 1945.

Aujourd’hui, le débat parlementaire quotidien a perdu son sens, son intensité. On parle pour pouvoir dire qu’on a dit. On exagère les paroles et les gestes pour corriger la vacuité des arguments. Un hémicycle a toujours un aspect théâtral, parfois burlesque, mais le grotesque y raisonne mal. Bien heureusement, quoi qu’il s’y passe, quoi qu’il s’y dise, on entendra toujours dans l’Hémicycle du palais Bourbon l’écho des voix des grands parlementaires et ministres qui ont fait honneur à leur fonction et rendu fiers ceux qu’ils représentent depuis plus de 200 ans.

 

L’Assemblée nationale forme à la politique, y compris dans sa dimension la plus politicienne. C’est une étape nécessaire pour apprendre à encaisser les coups, à agir de façon constructive dans un environnement parfois explosif. Chaque jour offre son lot de surprises, de revirements, de batailles. Ce fut particulièrement le cas face aux gouvernements Ayrault, qui a passé un temps infini à détricoter les mesures efficaces des gouvernements précédents ; et Valls, dont la méthode brutale ne masquait pas l’absence de cap ni ne contenait une forte impatience à l’approche d’opportunités électorales.

Au Conseil régional d'Ile-de-France

Après la victoire de Valérie Pécresse à la tête du conseil régional d’Île-de-France, j’ai pu travailler pendant près de 18 mois sur des problématiques touchant directement les Boulonnais : l’emploi, la formation professionnelle et l’apprentissage.

Le nouvel exécutif régional a vite identifié les mesures d’optimisation et de rationalisation qu’il fallait entreprendre. Renégociation des conventions-cadres avec Pôle emploi, l’État et les missions locales, mise en place d’un contrat de performance avec les CFA et revalorisation du statut des apprentis, redécoupage territorial pour mieux correspondre aux bassins d’emploi, création de 100 000 premières expériences professionnelles pour les jeunes franciliens grâce au principe vertueux d’imposer le recrutement d’au moins un stagiaire à toutes les associations, collectivités ou entreprises qui bénéficient d’une subvention du conseil régional…

 

La présidente de région a inauguré, le 25 septembre 2018, le nouveau lycée du Trapèze dont la une capacité d’accueil est de plus de 700 élèves et qui propose deux nouvelles classes préparatoires aux écoles d’ingénieur agronome et vétérinaire.

C’est une première étape pour Boulogne-Billancourt, mais nous devons vite franchir la prochaine en ouvrant une Classe préparatoire générale (CPGE), commerciale ou littéraire, pour les étudiants souhaitant poursuivre un cursus pluridisciplinaire près de chez eux. Il me semble que l’absence de CPGE est actuellement le maillon faible de l’enseignement supérieur dans notre ville, qui possède par ailleurs de très bonnes formations et prépas aux lycées Étienne Jules-Marey et Prévert, un excellent Institut de psychologie et une École de commerce de premier plan avec l’ESSCA.

Un réseau d'entraide de plus de 18 000 Boulonnais

Le 3 février 2013, j’ai lancé In Boulogne We Trust, un réseau numérique qui met en relation plus de 18 000 Boulonnais grâce au bouche-à-oreille.

Cette communauté vit grâce à ses membres qui publient tous les jours des demandes, des conseils et des bons plans sur Boulogne-Billancourt : garde d’enfants, logement, soutien scolaire, offres d’emploi, promotion d’événements sportifs et culturels…

C’est, en quelque sorte, un grand réseau de voisins qui préserve le village boulonnais. Cette plateforme propose une mise en relation des Boulonnais, et permet par ailleurs de nous découvrir dans notre quotidien, avec nos actions dans la cité, en dehors du cadre partisan. In Boulogne We Trust prouve que l’action citoyenne relève d’abord de l’entraide et de la bienveillance.

Carrière en entreprise privée

En 2017, après une campagne surprenante, Emmanuel Macron est élu président de la République à 39 ans.

Je prépare la soutenance de mon dernier mémoire universitaire.

La course aux élections législatives est lancée. J’y participe, guidé par le désir d’achever un travail bien fait auprès du député de Boulogne-Billancourt. En effet, j’ai le sentiment qu’il est temps de mettre un terme à ces expériences professionnelles dans le monde politique.

J’ai toujours voulu raisonner par étapes et ne pas m’enfermer dans une situation qui s'annonçait confortable, prometteuse, voire hypnotique. Je savais qu’elle m’éloignerait de plus en plus de mon objectif premier : servir Boulogne-Billancourt.

À l'été 2017, après avoir démissionné de mes fonctions à l'Assemblée nationale, j'ai rejoint une grande entreprise française en tant que responsable des Affaires publiques. Je travaille aujourd'hui au sein d'une entreprise boulonnaise de l'économie circulaire, très engagée dans la lutte contre la pollution plastique.

Parallèlement, je suis enseignant en droit public à l'Université Paris Dauphine depuis septembre 2020.

Élu local

Le 20 novembre 2019, j'ai publié mon livre Pour Boulogne-Billancourt et annoncé ma candidature à l'élection municipale. Malgré la grève des transports qui a paralysé la région Ile-de-France pendant près de trois mois et l'arrivée de la crise sanitaire, mes 54 colistiers et mon équipe ont réalisé une formidable campagne. Nous avons déjoué tous les pronostics et réussi à nous hisser à la seconde position sur les six listes engagées. 

Un an plus tard, notre dynamique de rassemblement des Boulonnais s'est amplifié en obtenant près de 36% des voix à l'élection départementale de juin 2021.

L'élection législative de 2022 a confirmé cette dynamique en réalisant l'un des meilleurs scores en France d'un candidat sans soutien de parti politique.

Stories, publications...
Rendez-vous sur Instagram

bottom of page