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Observations et 20 propositions sur la modification du PLU de Boulogne-Billancourt

La modification du plan local d’urbanisme (PLU), proposée par la mairie, porte principalement sur le réaménagement de 3 sites à Boulogne-Billancourt : - Construction d’un stade de 5 000 places en cœur de ville ;

- Réaménagement de Boulogne Nord avec, notamment, un projet d’une nouvelle sortie de l’autoroute A13 sur la rue de l’Abreuvoir ;

- Déménagement dans Boulogne-nord du centre technique municipal situé aujourd’hui avenue Edouard Vaillant.

Aussi, il convient également de rappeler que, malgré le développement du télétravail et les grands bouleversements économiques conjoncturels et structurels, la mairie soutient toujours la construction de 130 000m2 de bureaux sur l’Île Seguin.

Président du groupe d’élus Avec vous, Pour Boulogne-Billancourt au sein du conseil municipal de Boulogne-Billancourt et conseiller territorial divers droite, j'ai souhaité développer mes observations au commissaire enquêteur et nos propositions pour renforcer la qualité de vie de notre ville et préserver l’équilibre budgétaire et fiscal.



Observations et propositions - modificat
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TABLE DES MATIÈRES


I] OBSERVATIONS

A] OBSERVATIONS SUR LA CONSTRUCTION D’UN STADE DE 5 000 PLACES EN CŒUR DE VILLE

1. Un projet de stade-spectacle qui ne répond pas à la saturation des infrastructures sportives accessibles à tous ;

2. Répondre à l’aggravation de la saturation des équipements sportifs due à la hausse et au rajeunissement de la population ;

3. Un projet qui s’oppose à la promesse d’une cité des sports sur l’Ile Seguin ;

4. Un projet qui délaisse le sport éducatif ;

5. Un projet qui relève de la gabegie financière et qui pénalise le développement des clubs et du sport accessible à tous ;

6. Un projet inutile dans un environnement déjà saturé en équipements de sport-spectacle ;

7. Insécurité, embouteillages et saturation du stationnement : des nuisances certaines non évaluées ;

8. Un projet de stade non retenu pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.


B] OBSERVATIONS SUR LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE BOULOGNE-NORD

1. Projet de sortie de l’autoroute A13 dans la rue de l’Abreuvoir : combien de nouveaux véhicules et de poids lourds dans les rues du quartier ?

2. Un projet qui s’oppose à la reconquête des berges de Seine ;

3. Villa Alexandrine : un enjeu de sécurité publique ;

4. Non à la suppression des quatre courts de tennis Abreuvoir, oui à une nouvelle aire sportive !

5. Parc Rothschild et Seine : offrir une balade mixte parc/berges ;

6. Château Rothschild : bureaux, hôtel ou appartements privés ?


C] OBSERVATIONS SUR LE DEMENAGEMENT DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL

1. Positionné sur un axe central et stratégique, le centre technique municipal ne doit pas être déménagé au nord de la ville ;

2. Mutualiser les équipements de la mairie, de GPSO et du département dans un bâtiment sous-terrain ;

3. Bâtir un programme plurifonctionnel avenue Edouard Vaillant : centre technique mutualisé, logements, espaces verts et équipements sportifs.



II] PROPOSITIONS ALTERNATIVES

A) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR LE SPORT ;


B) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR PRESERVER BOULOGNE-NORD ;


C) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR OPTIMISER LE CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL AVENUE EDOUARD VAILLANT ET LES DERNIERS TERRAINS DISPONIBLES.


 

I] OBSERVATIONS


A] OBSERVATIONS SUR LA CONSTRUCTION D’UN STADE DE 5 000 PLACES EN CŒUR DE VILLE


1. Un projet de stade-spectacle qui ne répond pas à la saturation des infrastructures sportives accessibles à tous ;

Boulogne-Billancourt manque d’équipements sportifs accessibles à tous. Ce constat est partagé par la mairie qui s’était engagée, en 2018, à « poursuivre l’effort » contre la saturation des équipements sportifs (voir rapport de présentation du PLU, p.81-82).

Or, ce projet de stade, présenté comme un équipement « omnisports » est, en réalité, destiné à l’équipe de basket de Levallois-Perret achetée par la mairie de Boulogne-Billancourt en 2019 pour 3 millions d’euros et qui coute 2,5 millions d’euros d’argent public par an (projet déficitaire).

En effet, selon la note de présentation du projet de stade, cet équipement sera seulement doté d’une salle type Stade Pierre de Coubertin et d’une petite « salle annexe mutualisée avec d’autres fonctions : entrainements, échauffements, espace réceptif ... sous réserve de protéger le parquet. »

Des activités associatives et scolaires sont-elles compatibles avec les multiples fonctions de la salle annexe et cette consigne de la mairie : « sous réserve de protéger le parquet » ? Assurément, non.


2. Répondre à l’aggravation de la saturation des équipements sportifs due à la hausse et au rajeunissement de la population ;

La forte hausse de la population, observée depuis cinq ans et prévue par les nombreux projets d’urbanisme en cours, aggrave mécaniquement la saturation des équipements sportifs.

Par ailleurs, le rajeunissement de la population et la demande croissante des habitants de pouvoir pratiquer un sport exigent que la mairie investisse davantage pour mieux intégrer le sport dans la ville.

À titre d’exemple, les listes d’attentes sont toujours très longues pour inscrire les enfants au Tennis Club de Boulogne-Billancourt (environ 2 ans d’attente). De même, des sections de l’ACBB sont contraintes de refuser chaque année les demandes d’adhésion de nombreux Boulonnais.

L’état déplorable de grandes infrastructures sportives de la ville, comme le gymnase COSEC, et la saturation des créneaux d’utilisation devraient continuer d’alarmer la mairie et l’enjoindre à investir pour soutenir le développement du sport accessible à tous.


3. Un projet qui s’oppose à la promesse d’une cité des sports sur l’Ile Seguin ;

Des équipements sportifs, dont une salle omnisports avec tribunes, étaient initialement prévus sur l’Ile Seguin (voir, notamment, le magazine municipal BBI Avril 2017).

Ce projet a été abandonné par le maire pour laisser place aux 130 000m2 de bureaux qu’il souhaite toujours construire sur l’Ile Seguin. À l’heure du télétravail et de la réduction de la surface des sièges sociaux, créer un nouveau quartier d’affaires en lieu et place d’équipements sportifs pour les habitants est une absurdité urbanistique.

4. Un projet qui délaisse le sport éducatif ;

Contrairement à ce qui est affirmé dans la pétition des élus de la majorité municipale, ce projet de stade n’est pas un investissement pour l’éducation.

Nous l’avons dit, ce projet de stade de basket de 5 000 places ne répond pas au défi de la saturation des équipements sportifs à Boulogne-Billancourt.

En investissant dans le sport-spectacle, la mairie délaisse le sport éducatif qui offre une chance à chacun et qui diffuse les vertus du sport dans notre société (Lire le récent Que le meilleur gagne ! du philosophe André Comte-Sponville, INSEP-Robert Laffont).

Ce projet de stade de 5000 places, c’est vouloir mettre nos enfants dans des gradins alors que leur place est sur les terrains.

L’éducation par le sport, c’est faire que tous les enfants de Boulogne-Billancourt puissent pratiquer un sport. Or, chaque année, des parents se lèvent à 3heures du matin pour essayer d’avoir une place dans un club pour leur enfant. Les inscriptions aux activités sportives municipales et centres de loisirs sont saturées quelques minutes seulement après leur ouverture.

Aussi, concernant le sport-spectacle, Boulogne-Billancourt bénéficie d’une proximité immédiate avec des clubs professionnels mondialement connus comme le PSG (football, handball, judo, esport), le Stade Français Rugby ou encore avec le tennis à Roland Garros et son tournoi planétaire. Des partenariats sont possibles pour permettre aux enfants de visiter les installations de haut niveau et rencontrer les joueurs professionnels ainsi que tous les métiers qui les entourent au quotidien.

Dans ce contexte, le sport-spectacle ne peut pas être une priorité de la mairie de Boulogne-Billancourt.


5. Un projet qui relève de la gabegie financière et qui pénalise le développement des clubs et du sport accessible à tous ;

Au-delà des 72 millions d’euros d’argent public nécessaires à la construction du stade, aucune estimation n’est donnée quant aux futurs frais de fonctionnement ni à un quelconque espoir de rentabilité.

L’équipe de Basket prévue « en résidence » est déficitaire et perçoit chaque année plus de 2,5 millions d’argent public pour maintenir son activité.

D’ici 2030, ce seront donc plus de 100 millions d’euros qui auront été gaspillés sans aucune retombée pour le sport Boulonnais ni pour le développement d’infrastructures accessibles à tous.

Ce gouffre financier se retrouve également en complet décalage avec l’exigence de recentrer la dépense publique sur des projets essentiels.


6. Un projet inutile dans un environnement déjà saturé en équipements de sport-spectacle ;

Dans le rapport de présentation du PLU, la mairie de Boulogne-Billancourt soutient à juste titre que les Boulonnais peuvent profiter d’équipements situés à moins d’un kilomètre de la ville, comme la base nautique de Sèvres. Pourquoi la mairie s’interdit-elle de négocier avec Paris et les clubs parisiens pour optimiser l’utilisation des équipements sportifs professionnels situés en bordure de Boulogne-Billancourt ?

Rappel des équipements de sport-spectacle aux portes de Boulogne-Billancourt : Stade Pierre de Coubertin, Parc des Princes, Stade Jean-Bouin, stade Roland Garros (et son futur palais omnisport couvert de 10 000 places prévu pour les Jeux de Paris 2024). Il convient également de mentionner la Seine Musicale qui a déjà accueilli des compétitions de Boxe dans sa grande salle (4 000 à 6 000 places).


7. Insécurité, embouteillages et saturation du stationnement : des nuisances certaines non évaluées ;

Un stade de 5000 places en cœur de ville génère inévitablement des nuisances dans tous les quartiers. Insécurité, embouteillages, saturation du stationnement : aucun document versé au dossier n’indique la moindre prise en compte de ces nuisances futures par la mairie.


8. Un projet de stade non retenu pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;

Contrairement à ce qui est affirmé dans certaines observations à l’enquête publique, la stratégie municipale s’est conclue par un échec : le comité d’organisation des JOP Paris 2024 n’a pas retenu ce projet de stade dans les équipements qui accueilleront les compétitions olympiques.

En effet, le comité d’organisation promeut des JOP 2024 responsables en limitant les nouvelles constructions et en optimisant les investissements pour assurer leur rentabilité après les Jeux.

Chaque nouvel équipement sera réutilisé et intégré dans des politiques territoriales de développement du sport. Force est de constater que le projet boulonnais ne répond pas à cette exigence d’optimisation des investissements et de sobriété.



II] OBSERVATIONS SUR LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE BOULOGNE-NORD


1. Projet de sortie de l’autoroute A13 dans la rue de l’Abreuvoir : combien de nouveaux véhicules et de poids lourds dans les rues du quartier ?

La présente modification du PLU impose la mise en double sens de la rue de l’Abreuvoir avec une nouvelle sortie de l’autoroute A13.

Aucune étude de trafic n’a été réalisée : combien de véhicules et de poids lourds supplémentaires circuleront dans le quartier ? Des embouteillages se forment tous les jours, et pas seulement aux heures de pointe, notamment à cause d’un trafic routier extrêmement dense sur les quais de Seine.

Un autre projet de réaménagement de la sortie de l’autoroute A13 à Saint Cloud est en cours et des études précises ont été, ou sont encore, réalisées. Quel impact ce projet de réaménagement à Saint-Cloud aura-t-il sur la circulation à Boulogne-Billancourt ?

De même, il n’est pas démontré que la création d’un rond-point sur les quais et la nouvelle sortie de l’autoroute permette un accès plus rapide que l’existant à l’hôpital Ambroise Paré.


2. Un projet qui s’oppose à la reconquête des berges de Seine ;

Promise par la mairie et première orientation d’aménagement et de programmation du PLU (OAP n°1 et 3eme axe du PADD), la reconquête du fleuve et de ses berges est menacée par la restructuration du quartier Abreuvoir.

En effet, les projets de nouvelle sortie de l’autoroute A13 et de déménagement du centre technique municipal vont accroitre le trafic déjà congestionné sur les quais de Seine.

Ajouter du trafic, notamment de poids lourds, éloigne davantage l’objectif de réaménagement des quais « afin d’en faire un espace ouvert à tous, un lieu de promenade, de loisir mais également d’activités économiques » (source : contexte et objectifs de l’OAP n°1).


3. Villa Alexandrine : un enjeu de sécurité publique

Le PLU prévoit la création d’une voie nouvelle reliant la rue des Victoires à l’allée de Longchamp. La justification de cette nouvelle voie n’est pas présentée dans les pièces.

De même, comme pour le projet de restructuration de la rue de l’Abreuvoir, aucune étude précise des flux et mobilités n’a été réalisée.

Par ailleurs, le boulevard Anatole France et les abords du bois de Boulogne sont quotidiennement le théâtre de dégradations de véhicules, de vols et d’agressions.

Les près de 2000 habitants de la Villa Alexandrine, premiers exposés à cette insécurité, ont pu sécuriser leurs résidences et l’allée de Longchamp.

Le percement de cette nouvelle voie incluant l’allée de Longchamp fait craindre, à juste titre, un renforcement de l’insécurité dans le quartier nord de Boulogne-Billancourt.


4. Non à la suppression des quatre courts de tennis Abreuvoir, oui à une nouvelle aire sportive !

Alors que Boulogne-Billancourt manque de courts de tennis face à la demande croissante des Boulonnais, les quatre courts du site Abreuvoir sont directement menacés par les projets de déménagement du centre technique municipal et de nouvelle sortie de l’autoroute A13.

Conformément aux engagements du PADD, nous proposons de sauvegarder des quatre courts de tennis et de développer une nouvelle aire sportive pour répondre au défi de la saturation des équipements sportifs de la ville.


5. Parc Rothschild et Seine : offrir une balade mixte parc/berges

Les Boulonnais se rendent au Parc Rothschild pour un usage sportif ou un usage de promenade. Cette promenade nature récréative doit être amplifiée par la liaison avec les promenades de berges réhabilitées en offrant une balade mixte parc/berges. Le Parc Rothschild doit s’ouvrir sur la Seine.

Encore une fois, le projet de modification du PLU ne répond pas à cet objectif précisé dans le PADD.


6. Château Rothschild : bureaux, hôtel ou appartements privés ?

La future destination du Château Rothschild, dont les premiers travaux de rénovation avaient été annoncés pour février 2020, n’est toujours pas connue. Bureaux, hôtel ou appartements privés ? La protection des abords du château Rothschild, attendue depuis 2008, a-t-elle donné lieu à une contrepartie offerte au promoteur ?



III] OBSERVATIONS SUR LE DEMENAGEMENT DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL


1. Positionné sur un axe central et stratégique, le centre technique municipal ne doit pas être déménagé au nord de la ville ;

Situé sur la départementale D910, avenue Edouard Vaillant, le centre technique municipal dispose d’un emplacement stratégique qui garantit une réactivité des services municipaux sur toute la ville.

Déménager le centre technique municipal au nord de Boulogne-Billancourt est non-sens alors que l’emplacement actuel permet également de joindre rapidement les communes de GPSO avec qui la mairie partage de nombreuses compétences.


2. Mutualiser les équipements de la mairie, de GPSO et du département dans un bâtiment sous-terrain ;

Plutôt que de déménager le centre technique au nord de la ville, un projet de réhabilitation sur cet emplacement stratégique avenue Édouard Vaillant apparait plus sérieux et plus utile.

En effet, le centre technique municipal peut être mutualisé avec les services du département et de GPSO dans un nouveau bâtiment sous-terrain.


3. Bâtir un programme plurifonctionnel avenue Edouard Vaillant : centre technique mutualisé, logements, espaces verts et équipements sportifs.

La construction en sous-terrain du centre technique municipal mutualisé avec le département et GPSO permettrait d’aménager en surface un programme plurifonctionnel avec logements, espaces verts et équipements sportifs.

Ce programme respecterait les engagements du PADD, du PLU et, surtout, correspondrait aux attentes exprimées par les Boulonnais.




I] PROPOSITIONS ALTERNATIVES



A) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR LE SPORT


Proposition 1 : Privilégier le sport accessible à tous et faciliter la pratique sportive des Boulonnais ;


Proposition 2 : Bâtir une cité des sports sur l’Ile Seguin avec :

  • des gymnases omnisports dont un avec en tribunes (handball, football, tennis, judo, squash, tennis de table, basketball, tir à l’arc…) ;

  • des équipements de plein air (athlétisme, escalade, glisse urbaine...) ;

  • des salles d’entrainement et de sport santé (fitness, rééducation…) ;

  • un grand lieu de convivialité autour du sport boulonnais (type club house).

Proposition 3 : Engager un grand plan de rénovation des équipements sportifs existants (gymnases COSEC, Couchot, Paul Souriau, poney club…) ;


Proposition 4 : Investir dans le sport éducatif et permettre à tous les enfants et jeunes boulonnais qui le souhaitent d’accéder à au moins une activité sportive annuelle ;


Proposition 5 : Intégrer le sport dans la ville, notamment grâce à une urbanisation destinée au « sport pour tous » qui s’inspire du concept active design et à la création d’un skate-park en libre accès ;


Proposition 6 : Conserver et réhabiliter les 4 courts de tennis du site Abreuvoir et développer une nouvelle aire sportive autour de ce site (centre équestre, équipements omnisports,…) ;


Proposition 7 : Vendre l’équipe de Basket de Levallois-Perret, achetée 3 millions d’euros en 2019 par la mairie de Boulogne-Billancourt et qui coûte 2,5 millions d’euros d’argent public par an ;


Proposition 8 : Définir une stratégie intelligente de développement du sport professionnel à Boulogne-Billancourt, en soutenant exclusivement les équipes boulonnaises et en établissant des partenariats avec Paris (également sur l’utilisation des espaces sportifs comme le stade du Saut du loup) et les clubs professionnels ;


Proposition 9 : Créer un poste de responsable des partenariats sportifs de la ville de Boulogne-Billancourt afin de piloter la cherche de fonds privés et d’assurer des liens vertueux entre les très nombreuses entreprises du territoire et les associations sportives (soutiens financiers, sponsoring, séminaires, évènements, team building…).



B) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR PRESERVER BOULOGNE-NORD


Proposition 10 : Lancer une étude du trafic routier et autoroutier, dont le résultat devra être partagé avec les Boulonnais, pour définir une estimation précise de tout projet de réaménagement de l’autoroute A13 ;


Proposition 11 : Conserver et réhabiliter les 4 courts de tennis du site Abreuvoir et aménager de nouveaux équipements sportifs accessibles à tous en lieu et place du centre technique municipal et départemental (voir propositions 6 et 16-17) ;


Proposition 12 : Assurer une meilleure isolation phonique par la construction d’un mur bas anti-bruit côté autoroute et végétalisé côté logements rue de l’Abreuvoir ;


Proposition 13 : Engager le réaménagement des quais et berges de Seine, créer un lien entre le parc Rothschild et le fleuve, et lancer une étude d’un projet d’enfouissement partiel de la route départemental D1 ;


Proposition 14 : Préserver la sécurité des habitants exposés aux abords du bois de Boulogne (dégradations de biens, vols et agressions), en particulier les résidents de la Villa Alexandrine et de l’allée de Longchamp ;


Proposition 15 : Mettre à la disposition du public les informations sur la réalité du projet envisagé depuis plus de 5 ans au Château Rothschild (bureaux ? hôtel ? Logements ?).



C) PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR OPTIMISER LE CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL AVENUE EDOUARD VAILLANT ET LES DERNIERS TERRAINS DISPONIBLES


Proposition 16 : Enfouir le centre technique municipal Edouard Vaillant et optimiser son emprise au sol ;


Proposition 17 : Mutualiser les centres techniques municipaux, départementaux et de GPSO au sein du centre Edouard Vaillant réhabilité en sous-terrain ;


Proposition 18 : Construire, au-dessus du centre technique municipal et départemental Edouard Vaillant, un programme plurifonctionnel avec logements, espaces verts et équipements sportifs.


Proposition 19 : Revoir le projet obsolète de construction de 130 000m2 bureaux sur l’Île Seguin pour conserver l’équilibre de nos quartiers et bâtir une Ile Seguin innovante, familiale et attractive qui profitera à tous les Boulonnais : équipements sportifs (voir proposition 2), espaces verts, première cité du XXème siècle en France qui retracera notamment l’histoire de notre ville.


Proposition 20 : Créer un nouveau lieu de vie et de convivialité en cœur de ville : une halle de la gastronomie (financements 100% privés, ouvert tous les jours, stands de dégustation et de création, ateliers pédagogiques, ferme urbaine de plus de 4000m2...).

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